A man vanishes
In partnership with the award « Prix Sciences Po pour l’Art Contemporain »
24.11 – 30.12 2016
Viewable by the public 24/7 from the street
With artists Benoît Aubard, Vincent Ballard, Bady Dalloul, Anaïs Descrapenterie, Marguerite Li-Garrigue et Théo Medina. Curating : Sasha Pevak. Inspired by Shōhei Imamura

A man Vanishes, Les Barreaux project space, photo Léa Hodencq

A man Vanishes, Les Barreaux project space, photo Léa Hodencq

Les Barreaux project space lechassis paris

A man Vanishes, Les Barreaux project space, photo Léa Hodencq

Les Barreaux project space lechassis paris

A man Vanishes, Les Barreaux project space, photo Léa Hodencq


About 30,000 foreign persons are reported missing in Japan every year. Among them, thousands have moved to the archipelago hoping to find a future home there. The collective studied numerous files of disappeared foreigners and chose the case of a certain one whose destiny is enveloped with an unsolved mystery. He vanished on November 29, 2015, and since then has given no sign of existence. The reconstruction of the apartment in Osaka where the foreigner was last seen, seeks to reveal his character with the help of collected objects, images and videos. As the investigation deadlocks and the mystery stays unsolved, the story focuses on the peripeteia of his personal life and enigmas around his disappearance.
Was he kidnapped? Did he change his identity? Is he hiding somewhere in Japan, secretly from his relatives and friends? Or maybe, he simply became invisible?

“Foreigners are likely to disappear suddenly. It happens once every year or so. It is not so unusual, so I don’t pay much attention to such cases”.
Testimony of Mr. Tsukuda

“Since 2010, Japan has experienced net population loss due to falling birth rates and almost no immigration, despite having one of the highest life expectancies in the world. In the current context of the demographics decline, the country will soon face a significant deficit of workforce. Still, a large part of the Japanese society continues to oppose immigration. Entire villages find north of the country, while a huge number of foreigners see the archipelago as a desirable paradise on earth”.
Tadashi Nakajima, Immigration in Japan today, Hasegawa Takejirō, Tokyo, 2014, p. 29

“The disappearance of foreigners has become a common thing in Japan these days. Here, in such a remote part of the world, one is strongly seduced by the idea of tearing ties with the past and starting a completely new life”.
Aiko Nomura, Where are they?, Chuokoron-Shinsha, Inc., Tokyo, 2015, p. 11

– Version Française –

« A man vanishes »
En partenariat avec le Prix Sciences Po pour l’Art Contemporain
24.11 – 30.12 2016
Visible depuis la rue 24h/24 et 7j/7
Avec les artistes Benoît Aubard, Vincent Ballard, Bady Dalloul, Anaïs Descrapenterie, Marguerite Li-Garrigue et Théo Medina. Curating : Sasha Pevak. Inspiré par Shōhei Imamura

Environ 30,000 personnes étrangères disparaissent chaque année au Japon. Parmi eux, des milliers ont emménagé sur l’archipel, en espérant y trouver leur future maison. Le collectif a étudié de nombreux fichiers de personnes disparues et en a choisi un – celui d’un étranger dont le destin est enveloppé d’un mystère irrésolu. Il s’est évaporé le 29 novembre 2015, et n’a pas donné de signes de vie depuis. La reconstruction de son appartement à Osaka, où il a été vu la toute dernière fois, cherche à révéler sa personnalité à travers des objets collectés, des images et des vidéos. L’investigation menant dans une impasse et le mystère restant sans réponse, l’histoire se focalise sur les péripéties de sa vie privée et les énigmes autour de sa disparition.
A-t-il été kidnappé ? Est-ce qu’il a changé d’identité ? Se cache-t-il quelque part au Japon ? Ou peut-être, est-il tout simplement devenu invisible ?

« Les étrangers sont susceptibles de disparaître soudainement. Ça arrive une fois par an, à peu près. Ceci n’est pas aussi inhabituel, je ne porte donc pas beaucoup d’attention à ces cas. »
Témoignage de M. Tsukuda

« Depuis 2010, le Japon a vécu une perte nette de population, suite au taux de natalité décroissant et l’absence quasi-totale d’immigration, malgré une espérance de vie des plus élevée au monde. Dans le contexte actuel du déclin démographique, l’Etat fera bientôt face au déficit significatif de la main d’œuvre. Tout de même, une large partie de la société japonaise continue de s’opposer à l’immigration. Des villages entiers se retrouvent abandonnés au nord du pays, tandis que de nombreux étrangers voient l’archipel comme un paradis sur terre. »
Tadashi Nakajima, Immigration in Japan today (=L’immigration au Japon aujourd’hui), Hasegawa Takejirō, Tokyo, 2014, p. 29

« La disparition des étrangers est devenue une chose commune au Japon. Ici, dans un pays aussi éloigné des autres parties du monde, on est fortement séduit par l’idée de rompre avec le passé et de démarrer une toute nouvelle vie. »
Aiko Nomura, Where are they? (=Où sont-ils ?), Chuokoron-Shinsha, Tokyo, 2015, p. 11